Chercher un professionnel en science informatique à Genève est difficile. Dans l’univers de l’informatique, le spécialiste en algorithmique a nombreuses activités. En quoi consiste son travail ?
L’algorithmique désigne une étude comparative de plusieurs algorithmes. Dans chaque algorithme s’effectue une opération. Mais pour arriver à un même résultat, chaque nombre d’opérations ne doit pas être identique. Celui-ci caractérise la théorie de la complexité des algorithmes. Il se dénomme aussi en complexité algorithmique. Cette dernière consiste à déterminer l’évolution du nombre d’opérations, en fonction de la taille des données ou le nombre d’éléments. Par conséquent, deux possibilités ou résultats se présentent :
– L’évolution s’avère indépendante de la taille des données. Ce qui fait l’objet de la complexité constante ;
– Le nombre d’opérations augmente en fonction de trois rapports : linéaire ; exponentiel ou polynomial ; logarithmique.
Ces deux possibilités peuvent générer deux autres résultats :
– Le surcroît exponentiel de la complexité débouche rapidement sur des durées de calcul hors norme ;
– Pour la complexité polynomiale, une durée de calcul réduite fait naitre un résultat, quoi qu’avec une importante quantité de données.
Les deux principaux modèles de calcul
Pour arriver à calculer un résultat, il faut recourir à l’algorithme. Ce dernier existe depuis l’antiquité. La théorie de la calculabilité n’est née que vers les années 1930. Chez les scientifiques, deux questions reviennent en boucle : « Qu’est-ce qu’un modèle de calcul ? », et « tout est-il calculable ? ». À la limite des choses, deux fameux modèles de calcul ont été inventés :
– le « lambda calcul » ;
– la « machine de Turing ».
Les procédures de calcul, les programmes et les algorithmes caractérisent ces deux systèmes formels. Ces derniers définissent un moyen systématique de calcul. Dit autrement, ils représentent un moyen d’appliquer les procédures de calcul. Ils n’ont pas la même puissance. La thèse de Church sollicitent qu’ils soient en mesure de calculer mathématiquement tout ce qui paraît calculable physiquement. Mais l’apparition des fonctions incalculables représentent déjà un deuxième résultat. En effet, certaines fonctions ne nécessitent pas une procédure de calcul. Par exemple, il existe un phénomène dénommé « problème de l’arrêt ». Si la machine de Turing arrête de donner de résultat, cela signifie que : soit aucune autre machine n’est aussi en mesure de le donner, soit le calcul est très simple. Le scientifique informatique de Genève accorde une importance particulière à ces deux modèles de calcul.
La cryptologie, une des pratiques informatiques les plus prisées à Genève
En tant que forme de complexité algorithmique, la cryptologie permet de calculer une fonction difficile. Elle sert à chiffrer un message difficile à décrypter. Elle est aussi dénommée « chiffrement ». Dans ce cas, on peut parler de la cryptographie. Cette dernière repose sur la procédure de décomposition en produit de facteurs premiers. Mais cette procédure ne connait pas un algorithme efficace. Si le technicien rencontre un tel problème, il doit décrypter une grande quantité des cryptogrammes. Cette cryptographie relève de la cryptologie moderne. D’ailleurs, cette dernière figure parmi les fameuses pratiques de calcul informatique à Genève.