De nos jours, les particuliers qui souhaitent investir dans l’achat des biens immobiliers optent pour ce qu’on appelle achat collectif afin d’optimiser leur chance de concrétiser leur projet. Pour ce faire, ils empruntent de l’argent auprès des établissements bancaires à plusieurs afin d’avoir le maximum de fonds pour investir dans l’achat d’un bien immobilier.
Cela ne peut se faire qu’après la signature d’une clause de solidarité afin que chaque investisseur puisse emprunter le capital nécessaire dans le même établissement financier. Comment peut-on mettre en marche un tel système d’investissement ? Quels sont les points à considérer avant d’effectuer un achat groupé ? Découvrez les réponses dans ce qui suit.
Quelles sont les possibilités de financement existantes pour un achat groupé ?
Comme l’achat groupé va engager plusieurs personnes à la fois, il est vivement recommandé de trouver la solution qui sera profitable pour tous. Pour ce faire, l’étude des différentes options existantes est de mise. La plupart du temps, les coacquéreurs font appel à un courtier en prêt immobilier pour effectuer une simulation afin de trouver le calcul rachat de credit et l’offre la plus pertinente. Cela est souvent le cas lorsqu’une différence majeure se trouve entre les personnes qui composent les coacquéreurs. Ces peuvent opter pour une indivision, une SCI et une tontine afin d’effectuer l’achat groupé en immobilier.
Copropriétaires indivis, c’est quoi au juste ?
Pour effectuer un achat groupé de biens immobilier, l’indivision est l’option la plus simple pour y arriver. Les personnes qui souhaitent acheter le bien en question devront se mettre d’accord sur certains points à savoir la conservation du bien, les frais d’entretien ainsi que son fonctionnement. Au cas où tous les bailleurs décident de revendre leur part, chacun pourra récupérer son apport selon le montant qu’il avait attribué au moment de l’achat.
Par contre, si un seul actionnaire souhaite revendre la tienne, les autres membres peuvent lui racheter sa part s’il ne trouve pas un nouvel acquéreur, c’est ce qu’on appelle droit de préemption. Le souci avec l’indivision c’est que la plupart du temps, elle peut générer des conflits suite à la prise de décision à l’unanimité. Pour éviter ce genre de situation, il est préférable que les propriétaires trouvent un terrain d’entente pour chaque situation.
La SCI, la meilleure pour sécuriser son placement ?
Contrairement à l’indivision, la mise en place d’une SCI ou Société Civile Immobilière est plus difficile à mettre en place. Néanmoins, elle offre une garantie sur la sécurité des placements de chaque coacquéreur. Cette solution permet à chaque investisseur de détenir des parts sociales en fonction de son investissement. Ils sont propriétaires de ce qu’on appelle bien en papier. Il est possible d’emprunter de l’argent au nom de la société pour optimiser le placement. Les remboursements se feront à hauteur de chaque investissement. A noter que la SCI permet aussi de bénéficier de nombreux avantages fiscaux lorsque le bien est mis en location.
La tontine, une solution à connaître
En versant un capital commun, les futurs acquéreurs achètent un bien à partir de ce fonds et jouisse des revenus générés par le bien dans le cas où celui-ci est mis en location. Cette solution est préconisée pour les copropriétaires qui sont de la même famille, puisque cela permet de faciliter la succession en cas de décès de l’un des détenteurs de part. Il est possible de mettre en place une clause de pacte de tontinier dans le cas où les investisseurs le souhaitent.