Au cours des dernières années, on s’est intéressé de plus en plus à une forme d’art éphémère et viral qui caractérise les milieux urbains du monde entier et qui a développé une sous-culture. Maintenant, le Street art est en train de devenir un courant dominant. Dans cet article d’introduction, nous essayerons de vous donner une idée de ce que vous devez savoir sur le Street art.
Qu’est-ce que le Street Art ?
Il n’existe pas encore de définition simple du Street art. C’est un art qui se trouve ou s’inspire de l’environnement urbain. Avec ses nuances anticapitalistes et rebelles, il s’agit probablement d’une forme démocratique d’art public populaire. Il n’est pas limité à la galerie, ni facilement recueilli ou possédé par ceux qui peuvent transformer un art en trophée.
Considéré par certains comme une nuisance, le Street art est pour d’autres un outil permettant de communiquer le point de vue de la dissidence, de poser des questions difficiles et d’exprimer des préoccupations politiques.
Sa définition et ses utilisations changent : à l’origine, il s’agissait d’un outil servant à marquer les limites territoriales de la jeunesse urbaine. Il est même parfois considéré comme un moyen d’embellissement et de régénération de la ville. Qu’il s’agisse de vandalisme ou d’art public, le Street art a suscité l’intérêt du monde de l’art et de ses amoureux de la beauté. D’ailleurs, les commissaires-priseurs, les collectionneurs et les directeurs de musée cherchent à apprendre le vocabulaire de l’art urbain et développent des positions sur les grands enjeux de l’art de la rue. Pascal Robaglia, un galeriste renommé à paris s’est intéressé lui aussi au Street art.
Le Street art est-il illégal ?
La distinction légale entre graffiti permanent et art est une permission, mais le sujet devient encore plus complexe en ce qui concerne les formes de graffiti non permanentes et non destructives. Avec l’autorisation, le graffiti peint traditionnel est techniquement considéré comme un art public. Sans autorisation, les peintres de propriétés publiques et privées commettent des actes de vandalisme et sont, par définition, des criminels. Cependant, il est toujours vrai que la plupart des arts de la rue ne sont pas autorisés et de nombreux artistes qui ont peint sans autorisation ont été glorifiés en tant qu’artistes légitimes et socialement conscients.
Bien qu’il soit extrêmement difficile, voire impossible, de définir clairement ce qu’est une imagerie non autorisée, il est possible d’observer les effets de telles images et de tirer des conclusions sur le fonctionnement des images dans un environnement public.
Formes de Street art
Traditionnelle
Peindre sur les surfaces d’une propriété publique ou privée qui est visible au public, généralement avec une bombe de peinture en aérosol ou à bille. Il peut être composé uniquement de mots simples (généralement le nom de l’auteur) ou être plus astucieux et élaboré, recouvrant une surface avec une image murale.
Pochoir
Peindre avec un pochoir fait maison, généralement une découpe de papier ou de carton, pour créer une image facilement reproductible. Le motif souhaité est découpé dans un support sélectionné et l’image est transférée sur une surface au moyen d’une peinture en aérosol ou d’une peinture au rouleau.
Autocollant
Propager une image ou un message dans les espaces publics en utilisant des autocollants faits maison. Ces autocollants font généralement la promotion d’un agenda politique, commentent une politique ou une question, ou constituent une campagne artistique d’avant-garde. L’art des autocollants est considéré comme une sous-catégorie de l’art postmoderne.